LES MALADIES SONT DES PORTES
Les maladies ne sont des maladies que parce que notre conscience consciente est encore trop restreinte.
En fait elles font partie de la perfection de l'univers, de la vie, elles sont une opportunité, une porte vers plus de conscience:
Une porte va d'un espace à un autre qui est au delà de ce qui était visible, perceptible, jusqu'à l'arrivée à la porte. Une fois la porte franchie, l'être voit que tout ce qui a précédé s'inscrit tout naturellement dans le processus de passage. L'être voit que tout ce qui a eu lieu avant la porte était normal et parfait. Il voit même que la porte en soi est une illusion, que tout EST dans le même espace. Tout existe dans le même espace, dans le même lieu
La pensée de l'être a établi des murs d'illusion et y a inséré des portes afin que l'être puisse petit à petit, ou parfois d'un coup, démanteler tous ces système de cloisonnements.
Une fois la porte passée, en réalité, toutes les cloisons dans lesquelles l'être pensait insérer une porte, disparaissent et la porte avec. Chaque porte passée ouvre l'espace et disparait avec la cloison imaginaire dans laquelle elle semblait être insérée.
Lorsque l'être se retourne pour voir la porte, il ne voit qu'un immense espace. Cet espace où il a toujours été, il ne voit plus de cloison ni de porte, il ne voit qu'un grand espace qu'il a traversé, où il a toujours été avec ses cloisons imaginaires.
Donc chaque maladie sert à effacer ces cloisons, ces illusions de porte. Franchir une porte à travers une maladie, sert à faire disparaitre cette porte; ensuite on peut voir qu'il n'est pas nécessaire de franchir une porte puisqu'il n'y a pas de cloison. Et la maladie, de ce fait s'efface, elle n'a plus aucune raison d'être.
Le processus qui va soutenir cette possibilité, apparaît lorsque l'être, au moment d'un problème, d'une maladie ou autre chose, se pose la question :
"Quelle est la porte imaginaire, au fond, devant laquelle je me trouve maintenant ? " afin que sa propre capacité de réflexion, sa conscience consciente, participe au passage et ainsi à l'effondrement de cette séparation illusoire.
Une maladie démontre qu'il y a une barrière par la voie biologique, par les cellules, par quelque chose de ressenti, tangible et visible, dans un espace physique, donc par quelque chose qui ne peut pas être renié, qui ne peut pas être traité comme une idée, comme une pensée, comme de l'imagination. La douleur physique ressentie par l'être ne lui permet plus de nier cet état des choses.
Bien sur, il peut traiter cette situation comme une maladie, une contagion, pas de pôt, être au mauvais endroit au mauvais moment, il a attrapé ce truc là, etc..., ou il a eu cet accident, cette chute, qui lui a crée ce problème, qui l'a mis dans cet état. Le problème est là, la douleur est là, jusqu'à ce que la personne voie sa barrière en profondeur, voie cette cloison et voie dans sa maladie, dans son problème du présent, la possibilité de traverser.
Il s'agit là d'une sorte de bouée de sauvetage et ainsi l'être va dans un premier temps cesser d'avoir peur de la maladie, cesser de voir la maladie comme une intrusion, comme un danger, comme un ennemi qui vient pour le détruire et qu'il faut absolument combattre; plus besoin de résister, d'être plus fort que la maladie.
Il est très important à ce moment-là d'assimiler cet état de maladie, de l'incorporer, de l'accueillir et d'y voir vraiment la bouée de sauvetage que ça représente; se questionner jusqu'à ce que la vérité apparaisse. Chercher à l'intérieur de soi honnêtement. Ceci est possible uniquement une fois que la peur a disparu, que le refus a disparu, que le combat a cessé.
Donc la phase la plus difficile c'est cette phase-là, le fait de complètement transformer son regard par rapport au problème. Il se peut que l'être, dans un premier temps, ne comprend pas dans sa conscience consciente de quoi il s'agit, ne voit pas le fond du problème que la maladie lui montre. Même si l'être ne trouve pas en lui une réponse, ne comprend pas, ne trouve personne non plus pour lui expliquer ça n'a aucune importance.
Il n'est pas nécessaire de comprendre comment est fabriqué un plat, d'en connaitre tous les secrets pour s'en délecter. Il n'est pas nécessaire d'avoir intellectuellement disséqué et compris le pourquoi et le comment de l'amour pour aimer ou le pourquoi et le comment du rire pour rire aux éclats ou pour sourire de bonheur. Alors dans cette situation, c'est exactement pareil, parfois la raison profonde de la barrière apparait parce que c'est ainsi pour cette personne à ce moment-là, ou quelque chose ou une personne se présente qui permet à l'être de comprendre. C'est très bien, c'est une aide précieuse, mais ce n'est pas obligatoire. L'important c'est de consommer, c'est comme pour le plat délicieux, c'est de rire, de sourire et d'aimer sans comprendre le pourquoi et le comment. De toute façon ce n'est que la partie de la conscience consciente qui peut comprendre par le raisonnement alors que tout l'être, l'infini de l'être, de toute façon, sait depuis toujours.
Donc faire confiance, faire confiance de toutes les façons à cette partie qui au fond a tout compris, qui sait tout, se lâcher dedans, se laisser porter et juste dire:
" OUI, d'accord, merci d'être là, merci de me permettre de franchir cette porte imaginaire afin que se dissolve, s'écroule encore une autre cloison intérieure afin que je me reconnaisse de plus en plus dans ce que je suis réellement et dans tout ce que la vie est, afin que je reconnaisse enfin totalement la vie et que je lui permette de se manifester pleinement, totalement sans aucune résistance de ma part à travers moi-même, à travers ce que je suis !"
Cette ouverture-la, cette attitude-la, sans aucune crainte, dans une gratitude totale, dans une joie totale permet l'assimilation, permet le passage et permet l'effondrement de cette séparation imaginaire et ainsi l'ouverture, la participation encore plus vaste à l'existence dans sa totalité.
Au fond les choses sont tellement simples que ça dépasse l'entendement. L'intellect, ses connaissances, l'intelligence, la sagesse font bien partie de la vie mais ne doivent pas diriger la vie entièrement. Ils doivent être intégrés, comme toutes les autres choses, les rires, les pleurs, les 5 sens ainsi que le sixième sens; les plaisirs, tout ce que ces 5 sens déjà permettent à l'être d'intégrer, d'ingérer de l'existence, sans avoir besoin de comprendre. On entend bien la musique même si on ne la comprend pas, on voit des choses même si on ne les comprend pas, on goute des choses même si on ne sait rien de leur fabrication, on touche les choses même si on n'y connait rien. Se laisser ainsi exister sans cloisonnement, laisser tous les aspects, tout ce potentiel infini de l'être participer à la vie.
Lorsque la sagesse, le raisonnement et l'intelligence dirige la relation à la vie il peut en résulter de très belles choses, comme son contraire, et il est important de ne pas se laisser enfermer dans cette relation seule avec l'existence. C'est comme si l'être se coupait de ses sens et ne donnait de l'importance qu'à une partie de sa structure.
Voilà ce qui peut être dit sur le passage, sur les portes et comment les accepter, les intégrer, afin de faire ce passage.
Est ce que ça répond à la question, est-ce qu'il y a des réflexions par rapport à ce qui a été dit ?
C'est très intéressant, j'essaie de comprendre par rapport à mon problème, alors je laisse venir...
Puisque tu ne comprends pas là maintenant, tu sais très bien que ça n'a aucune importance. La guérison viendra parce que tu sais que quelque chose est en train de s'ouvrir à toi, une opportunité de dépassement. Intègre, entoure cette problématique physique.
Donc en fait l'attitude juste c'est de remercier.
Parce que là, ton corps parle de quelque chose qu'il est nécessaire de dépasser parce que tu es arrivé à l'espace en toi où ce n'est plus possible de vivre si cette séparation-là n'est pas franchie. C'est toujours réjouissant de savoir que l'être s'est élargi et a commencé à occuper d'une façon plus pleine encore sa relation avec la vie. C'est comme l'enfant lorsqu'il est dans le ventre maternel, lorsqu'il a grandit, à un moment donné cet espace est bien trop étroit pour lui et il va falloir sortir. Il faut que les peaux se brisent, il faut que ce processus de naissance, souvent assez douloureux et pour la mère et pour l'enfant ait lieu afin que le processus vital puisse se dérouler.
Et c'est bien pour ça que beaucoup de maladies mènent à la mort, car la personne ne s'en occupe pas de la bonne façon. Elle entre en lutte avec et plus la personne lutte, plus elle perd sa force. Plus cette limitation à sa vitalité, à son expansion dans la vie, prend de l'importance plus il lui devient difficile de continuer à vivre.
Et puis il y a toutes sortes de raisons, à la fin physique de la vie.
Mais par rapport aux maladies c'est ainsi, donc : la gratitude, savoir que wouahow!, ça y est, il y a un dépassement qui ne va pas tarder à avoir lieu. Accueillir. Se réjouir. Sans nécessité de compréhension; si une information arrive qui permet de comprendre, c'est bien mais pas nécessaire
Donc cette compréhension doit modifier l'attitude d'un thérapeute.
Bien sûr, la première chose c'est que le thérapeute comprenne qu'il n'est plus question de lutter, de renforcer chez la personne sa capacité de lutte, mais de l'aider à intégrer et à voir lequel pourrait être cet élargissement qui est sensé avoir lieu. Le moment est là et en étudiant, en regardant avec profondeur les éléments de la vie de la personne à ce moment là, on peut trouver des pistes. Les évènements, les choses qui se sont produites, les pensées que la personne a eues dans les mois ou les années qui ont précédé peuvent expliquer, démontrer, à travers un regard profond, ce vers quoi l'être tend à ce moment précis.
Ainsi ça peut être rassurant pour la personne malade d'être aidée à voir ses propres limitations qui s'accentuent et deviennent visibles, comme sorties de leur cachette, par les éléments de sa vie qui maintenant sont devenues visibles. Elles sont mises à nues et demandent à être intégrées. Finalement elles sont vues pour ce qu'elles sont: une illusion. On ne peut pas voir l'illusion de quelque chose tant que l'on ne sait pas de quoi il s'agit. On la prend pour une réalité, bien établie dans sa propre nature et dans sa vie jusqu'au jour où l'on voit l'illusion de la chose.
Donc, ceci est une démarche parmi toutes sortes de démarches.
Être aidé par la prière sincère est une bien belle façon et ça marche très bien. Une prière de quelqu'un qui ne s'attache pas à la problématique mais qui sait que ses paroles ont leur source dans quelque chose de plus grand, dans le sacré; dans le Divin selon la nature de la personne.
Une personne qui fait des prières dans le désespoir, dans la force, en se désolant, en ayant cette compassion à l'envers c'est à dire concentré sur la douleur, sur les problèmes de la personne, ne peut pas aider l'être en souffrance à accueillir la maladie.
Par contre les prières de quelqu'un, que l'on pourrait qualifier d'insouciant à première vue, qui ne s'attache pas à la douleur, à la maladie et au problèmes mais qui tout simplement se réjouit d'avoir cette possibilité de connaitre telle prière, telle parole et qui se délecte de cette possibilité là, et ainsi la maladie de la personne devient l'occasion de faire résonner en soi cette prière là à ce moment là. Voilà une prière qui aide.
Est-ce qu'il y a d'autres réflexions ou questions ?
C'est très bien.
Merci
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Anita Moorjani est une jeune femme de Hong Kong qui a vecu une expérience de mort imminente (NDE) en 2006, elle en a ramené un état d'être différent dans la vie.
On peut écouter une vidéo de son interview :
Question posée à un channel:
Suite à l'ecoute de l'expérience d'Anita Moorjani on a envie de trouver cet état, est-ce pour tout le monde ou faut-il être prêt ?
Le monde entier attend d'être prêt depuis si longtemps. Ceux qui passent par la rencontre avec cette vie totale que propose une NDE se rendent compte que tout le vivant y est depuis toujours. Chaque être humain est prêt en quelque sorte, cet état est son état naturel. C'est seulement dans leurs pensées que des êtres se disent "je ne suis pas encore prêt" . Tant que l'être ne se rend pas compte de tout se qu'il contient d'Amour, il croit qu'il doit encore préparer son espace, se nettoyer, vider des vieilles choses pour être digne de cette immense Lumière, ce grand Amour. Alors qu'il n'y a qu'une chose à faire: le recevoir, l'accueillir. Ce grand Amour dont vous êtes est là depuis toujours et toutes ces choses que vous pensez qu'il faille accomplir, par exemple se nettoyer, se libérer des choses du passé, deviennent inutiles en Sa présence.
Cette grande Lumière, ce grand Amour c'est le plus efficace, le plus puissant de tous les nettoyants, de toutes les techniques qu'on puisse vous proposer. Et c'est là depuis toujours et pour toujours, il n'y a que ça. Vous en êtes, vous êtes dignes. Lorsque votre regard sur le monde est à même de voir que toute forme de vie que vous croisez ou dont vous êtes mis au courant, c'est à dire toute forme de vie qui d'une façon ou d'une autre traverse votre existence, votre monde à vous, que ce soit physiquement ou par voie d'information, donc lorsque vous commencez à voir dans toutes ces formes de vie, tous ces instants de vie, combien tout est digne, comme tout être, toute situation, est digne du plus grand Amour qui soit, eh bien, à partir de ce moment-là vous y êtes. Tout reflète à travers vos yeux cet Amour infini. Lorsque vous êtes totalement immergé dedans, vous ne voyez que ça, vous ne voyez que cette Lumière, que cet Amour en toutes situations, en toutes choses, en toutes personnes. Vous ne voyez que ça.
Donc préparez vous tous les jours à ne voir que ça en toutes choses, toutes situations.
Au debut, bien sûr, ce n'est pas toujours facile mais que votre direction intérieure soit ça !
Que votre intention soit ça !
Qu'aujourd'hui plus qu'hier je sois à même de voir en toutes choses, la réflexion de Ta Beauté, de Ton Amour, de Ta Lumière, Toi la Vie Divine dont je suis.
Voilà, que ce soit votre prière, que ce soit votre intention, la seule à avoir, car cette intention-là s'occupe de toutes les autres, fait le travail, par rapport à toutes les autres choses qui lui sont subordonnées en quelques sortes.
Donc ayez cette intention, cette pensée lorsque vous vous réveillez en pleine nuit, le matin ou quelque soit le moment de la journée, lorsque vous vivez, quoi que vous fassiez, ayez cette intention.
Que tous les jours, aujourd'hui bien plus qu'hier, en moi, je puisse voir toute la splendeur de Toi, Toi la Vie, Toi l'Amour, Toi l'Infini Amour et Lumière dont je suis.
Ainsi vous permettez à travers cette demande, cette intention, d'être la source que vous êtes. Chaque être est une source en soi. Si vous êtes à même de voir ceci c'est que vous observez le monde, vous vivez dans le monde, à travers cette merveille. Vous vous abreuvez à la source.
C'est ça le miracle. Ayez cette seule demande et sachez que tout est déjà. Par votre intention vous le rendez réel dans votre monde physique de trois dimensions.
Est -ce que ça fait naître des questions ou des réflexions ?
- Non, il faut l'appliquer !!
En sachant que l'application, au fond, est inutile puisque c'est déjà; mais en acceptant humblement que votre nature physique et mentale,pour le moment, a besoin de cette démarche.
C'est donc avec un regard d'Amour et de compréhension sur votre mental, sur votre corps, qui vous permet ainsi d'avancer. Vous acceptez cette partie en vous qui exige, qui a besoin d'une démarche, qui ne voit pas encore tout ce que vous êtes.
La splendeur n'est pas évidente. La misère, les drames, c'est facile de les percevoir, ça coule de source, mais de voir la splendeur c'est parfois un effort. Mais c'est un entrainement quotidien.
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La fidelité
Il est comme toujours important d’examiner d’abord ce que vous voulez dire par fidélité dans le couple.
Nous examinerons la fidélité sur le plan sexuel.
Comme toujours, ce ne sont pas vraiment les faits qui sont importants, d’être fidèle ou infidèle. Ce qui importe, c’est ce que l’être apprend, c’est la leçon que lui apporte ces différentes expériences.
L’infidélité sur le plan sexuel dans un couple, qui devient, comme vous dites, banalisée, qui devient habitude et coutume, sans que personne ne se questionne, est naturellement condamnable. Condamnable dans le sens qu’il n’y a aucune évolution, il y a acceptation d’une situation, mais il n’y a aucune recherche pour comprendre les leçons de cette situation.
Comment se fait il que deux êtres qui ont choisi d’être ensemble, de vivre ensemble, qui ont donc quelque part décidé d’après leur ressenti qu’ils allaient faire ce chemin ensemble, pour arriver à un moment donné à la rencontre totale dans la création du UN.
De la même façon, dont ils créent l’enfant sur le plan physique, à travers les relations sexuelles, de la même façon, cette union peut créer l’enfant pourrait on dire sur le plan spirituel. Cela veut dire permettre, à travers l’union à chacune des personnes, de naitre sur un plan plus élevé.
Donc, deux personnes qui ont décidé de faire ce chemin ensemble, doivent naturellement le faire sur tous les plans pour que ceci puisse avoir lieu, y compris sur le plan physique. Car il est important que les corps puissent s’aligner. Si le corps ne s’aligne pas dans ce travail d’unification, il n’est pas possible d’arriver à l libération finale.
Si toutefois, les deux personnes sont ensemble sans avoir clarifié leur but, sans que ce but soit d’arriver un jour à une harmonie totale, si elles acceptent de vivre ensemble pour d’autres nécessités et que l’union suprême, ou l’harmonie suprême n’est pas pour cette fois-ci, ce sera pour une autre fois, à ce moment là, fidélité et infidélité n’a plus aucune importance, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent puisque dans leur but, il n’y a pas cette union.
Vous voyez combien cette question est complexe : la fidélité ?
Par contre, pour le couple qui vit avec le but d’arriver à renforcer toujours plus d’harmonie entre eux pour atteindre un jour l’harmonie ultime, qui va vers une plus grande unité afin de créer un jour cette rencontre ultime entre les deux pôles où à un moment donné tous les corps de chaque personne soient parfaitement alignés dans l’union. Cela veut dire que les deux corps physiques, les deux corps émotionnels, les deux corps mentaux et les deux corps spirituels s’unissent en même temps.
A partir de ce moment-là il y a naturellement renaissance sur un autre niveau pour les deux êtres, et il y a donc ce qu’on pourrait appeler libération.
Donc, si deux personnes créent un couple, plus ou moins consciemment vivent ensemble, œuvrent ensemble dans ce but là, l’infidélité devient une cause importante de questionnements. Il est important qu’à ce moment là, les deux personnes se rendent compte que cette question doit être résolue, car leur couple ne pourra jamais aboutir sans que tous les différents corps puissent s’unir. Si les corps physiques ne cherchent pas à créer l’union parfaite et bien il n’est pas possible de créer cette fusion totale. Fusion totale qui libère en réalité les deux êtres de cette nécessité de la chasse constante vers l’union, car à partir du moment où l’union est réalisée, l’être humain est à jamais uni, en lui-même et à tout ce qui vit.
C’est l’amour constant.
Dans ce cas là, il faut naturellement voir l’infidélité comme un empêchement très grave à l’évolution et il faut à ce moment là se poser des questions et chercher à comprendre l’origine de cette infidélité sur le plan sexuel. Naturellement, il va falloir chercher tous les remèdes possibles, chacun de son coté et ensemble. Voir de quelle façon installer une situation où il ne sera plus nécessaire que l’un ou les deux partenaires aient d’autres relations sur le plan physique.
Vous voyez cette question de l’infidélité dépend entièrement du type de relation, du type d’union qui existe entre les deux êtres. Si l’union est une union consciente où tous les deux cheminent consciemment ensemble, alors il est naturellement indispensable que la relation sexuelle puisse être une relation d’harmonie aussi, comme sur les autres plans.
La promesse de fidélité sans chercher à comprendre pourquoi, par soumission est une erreur.
Si l’être doit être fidèle sans comprendre pourquoi, à quoi cela sert, à ce moment là, l’être s’empoisonne, s’empêche d’évoluer, car précisément les situations difficiles qui peuvent naitre des infidélités, les prises de conscience qui arrivent à travers cela sont très importantes pour amener la personne à comprendre le but de leur vie de couple. Cela peut leur faire prendre conscience que précisément avec cette personne là, ni sur le plan physique, ni sur d’autres plans non pus, il n’y avait d’espoir de créer un jour cette rencontre ultime. A ce moment là, il vaudrait peut être mieux aller voir ailleurs, que le couple cesse d’exister en tant que couple. Ou alors cette nécessité d’infidélité, peut créer une telle douleur, alors que sur les autres plans il y a harmonie, il y a déjà un cheminement conscient, que les personnes vont mettre en œuvre tout ce qu’elles peuvent afin de remédier à cette nécessité d’aller voir ailleurs. Afin d’arriver un jour à aligner les corps physiques.
Donc comme en toutes choses, comme toujours, c’est l’expérience, la leçon, la compréhension qui est importante, la fidélité sans comprendre, sans questionnements n’est utile à rien.
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La parole créatrice le 12.09.1992
Comment prendre conscience que la parole est créatrice ?
Comment voir l’impact et le résultat pour évaluer ou l’être en est avec sa parole et la prise de possession de cet organe de créativité qu’est la voix, la gorge.
Pour savoir ou l’on en est, il suffit de voir le résultat de ses paroles sur son entourage.
On pourrait dire tout naturellement pour tous les êtres, que leur vie est à l’image de leur expression, de leur parole.
Comment donc, distinguer ce qui est issu d’une parole créatrice par rapport à ce qui est issu d’une parole non-créatrice ?
Tout en sachant que la parole crée à chaque instant et qu’elle peut créer CONTRE l’être tant que l’être sommeille, qu’il n’utilise pas son organe consciemment. Elle peut créer AVEC l’être lorsqu’il utilise consciemment son organe.
Exercez-vous donc, dans la vie de tous les jours, à voir l’impact de vos paroles.
En fin de journée, le soir, quand les choses se calment, se remémorer les paroles que l’on a dit au cours de la journée. Voir déjà, à brève échéance l’impact de ses paroles, ce qu’elles ont créé dans sa propre vie.
C’est en regardant ainsi à distance cette fore d’impact de la parole que l’être apprend à faire UN avec son organe de création. C’est avec la parole que l’être apprend petit à petit à s’en approcher et à être avec, pleinement et en toute conscience dans sa vie de tous les jours.
C’est comme son propre être, d’abord on l’utilise, on le regarde par rapport au passé, à ce qui s’est passé et c’est ainsi que l’être arrive à intégrer le présent le plus parfaitement possible et il est très difficile de sauter dans le cercle infini du présent, sans avoir pris conscience de la puissance du présent en se regardant par rapport au passé.
Il en est de même avec la parole.
En fin de journée : « qu’ai-je fait de ma parole aujourd’hui ? ».
Ce petit examen de conscience permet à l’être de voir dans un premier temps combien il y a de gaspillage, d’énergie perdue ou retenue dans ce qui n’a pas été dit au moment voulu. Tout en faisant attention de ne pas tomber dans le piège du ruminage. Il ne s’agit de ruminer, de ressasser ce qui s’est dit ou passé dans la journée. Il s’agit de survoler, de regarder comme on regarde un paysage depuis l’avion, d’en tenir compte et ainsi d’en tirer bénéfice.
Et c’est là que réside la différence entre ce que pratique beaucoup d’êtres c'est-à-dire le ruminage, rabâcher indéfiniment des phrases dans la tête, ce qui a été dit, etc.
A ce moment-là l’être est empêtré dedans et il n’y a pas de résultat concret, il n’y a rien de créatif, il n’y a pas de mouvement qui en ressort.
Mais en se donnant un temps assez bref, 10 à 15 minutes pour toute la journée, cela oblige l’être à voir d’en haut, à survoler sans se laisser piéger par les émotions en lien avec ce qui a été dit.
Il est important ainsi d’entrer en contact avec son propre mécanisme de parole, de distinguer son propre couloir de vol en quelque sorte. Sa ligne de conduite, ses manies, ses faiblesses, ses fautes pour ne plus être dupe de soi-même, mais pour être pleinement et consciemment avec soi-même.
Car tout est question de conscience : englober ce qui existe et ce qui est depuis toujours dans la lumière si douce, si belle de la pleine conscience.
C’est un effort considérable qui est demandé ici à chaque être, l’effort du résumé de la journée par rapport aux paroles dites.
Il est important que l’être apprenne à reconnaître son propre schéma, son propre comportement au niveau de la parole, d’en voir la mécanique afin d’arriver à travailler à travers cette mécanique pour la parfaire et pour en déjouer les pièges.
Comme vous le savez bien, la parole est un outil à double tranchant. Comme toute création, l’homme est libre de créer vers la vie comme vers la mort. Son outil de création peut l’amener dans un sens comme dans l’autre.
C’est la conscience de l’être qui est le guide.
Plus cette conscience s’élève ou s’élargit, plus l’être fera naitre à travers sa parole la beauté, l’amour, l’harmonie, toutes ces choses qui font partie de la guérison vraie.
Il est important de créer un lien d’amour et d’harmonie avec son outil biologique, la voix dans le corps. Avoir toujours de plus en plus de respect pour cette partie du corps, en prendre soin, ne pas en permettre la dégradation, le vandalisme.
Qu’est ce que le vandalisme sur cet outil ?
Chaque fois que l’être utilise « consciemment » et c’est cela qui est important, (pas si c’est fait inconsciemment), mais chaque fois que l’être utilise cet outil consciemment dans un sens qui est contraire à l’harmonie, à la beauté, à l’amour, donc à la loi Divine de l’accomplissement, il y a un acte de vandalisme sur l’outil de la création. Il y a une forme de dégradation.
Cela se voit dans l’état du cou ou de la gorge, des cordes vocales, de l’état de l’organe physique. Cela se voit aussi dans l’état subtil, c'est-à-dire au niveau du chakra qui se situe à cet endroit. Tous les actes de vandalisme, de dégradation sont ainsi inscrits dans le subtil et donc tout normalement dans le physique, dans la cellule.
Donc commencer déjà par arrêter cette dégradation constante, veiller à ce qu’il n’y ait plus d’acte de vandalisme sur l’outil. Plus l’outil est en bon état, ni rouillé, ni déformé, mieux sera son fonctionnement. Son produit sera de plus en plus pur.
Donc déjà veiller à ne plus créer d’acte de vandalisme sur cet outil en ne produisant plus de dysharmonie consciemment entre la conscience de ce qu’il y a à dire ou à faire et ce que l’on fait réellement ou ce que l’on dit réellement. Ainsi au moins sera arrêtée la dégradation future.
Seulement la dégradation ancienne, celle qui était là avant cette prise de conscience, sera toujours présente. Il est donc important d’entreprendre parallèlement un travail d’épuration, de guérison de cet outil. D’abord en l’aimant de plus en plus, en ayant de plus en plus de respect et de considération pour ce qu’il est : ce lien formidable entre l’impulsion du créateur et ce qui se manifeste à travers sa créature.
Enrober, par le sentiment, cet organe de plus en plus d’amour, de tendresses et d’attention. Il y aura là un baume de guérison pour les actes de vandalisme antérieurs. Lui faire prendre des bains de lumière par exemple une fois par jour, simplement voir cet organe en pleine lumière, dans toute sa splendeur et toute sa perfection pendant quelques secondes. Il ne s’agit pas de faire des efforts, de maintenir une image pendant 10 minutes, voire des heures, quelques secondes suffisent. Un petit bain de lumière quotidien décape, dérouille, fait mourir les scories, les vieilles peaux, les barrages du passé.
Elle est belle la voix de l’homme. Elle parle de lui, elle parle de la vie, elle parle de ce qu’il peut, de ce qu’il est, elle parle aussi de ses limites.
Il est important de comprendre le raffinement et la complexité de cet organe, sa capacité d’émettre une onde grâce à la vibration de ses cordes vocales et voir ainsi combien l’être se laisse traverser par l’onde de vie, l’onde Divine qui envahi toute l’existence. De même que l’être se laisse envahir par l’onde de vie, de même les cordes vocales se laissent vibrer par le souffle de l’être et lui permettent ainsi son expression.
Plus l’être cherche à vibrer en harmonie avec une onde de plus en plus proche de ce qu’on pourrait appeler le centre Divin, plus ce même effet aura lieu et sera entendu au niveau de ce qui sort de sa bouche car pareillement cet organe va traduire cette vibration lumineuse et pleine d’amour.
Que l’être se voie dans sa totalité comme une corde vocale qui vibre ainsi au souffle Divin et qu’il soit dans tout son être, cet émetteur, cet organe qui ne fait que transmettre constamment la vibration, l’onde de vie selon sa propre capacité.
Tout être émet naturellement son onde de vie, seulement au sein de l’existence, il y a toutes sortes de qualités, ou on peut parler de niveau de conscience ; et plus l’être en tant qu’outil se raffine, plus il sera à même de transmettre une vibration de plus en plus lumineuse, de plus en plus « fine ».
Il est important de ne pas trop penser en termes de qualité, de ne pas faire de distance entre l’onde et la lumière, bien ou mal, il n’y a pas de telle différence ou d’opposition, il y a des fluctuations.
Plus l’être dans toute sa démarche dans la vie de tous les jours cherche à entrer en vibration avec ce qu’il y a de plus en plus subtil, de plus en plus beau et devient ainsi l’outil, l’émetteur de cette onde, plus au niveau de son organe la même chose se fera et ceci sera transmis forcément au niveau de sa parole. Ce que sa parole créera ne sera que la concrétisation de son travail global, de son état global ; une membrane vibrante selon une onde de plus en plus ouverte à Dieu, à l’amour.
