La pratique de l'ostéodouce nous amène à nous poser des questions sur la nature de ce que l'on appelle l'énergie.
dans cette rubrique je vais rassembler des textes trouvés ici et là au fur et à mesure de mes découvertes et qui me semblent apporter un plus dans l'exploration de l'énergie.
pour commencer je conseille de voir un film: "LUMIERE" c'est un reportage sur des personnes dans le monde qui ont cessé de s'alimenter totalement et qui se portent à merveille, des livres également traitent du sujet:
vivre de Lumière de Jasmuheen
se nourrir de Lumière de Michaël Werner et Thomas Stöckli
Vivre de Prâna.
Le Prâna c'est l'air qu'on respire.
L'air c'est la forme tangible, sensible, ingérable, nutritionnelle de la lumière. Alors quant l'être inspire l'air, le prana et en plus sait que c'est de la lumière qu'il consomme, il peut ainsi accompagner cela par sa compréhension, par sa vision. Comme vous quand vous mangez une salade de tomates vous la regardez d'abord dans l'assiette et ça vous fait saliver, vous dites: "c'est beau !" il y a des plats qui sont présentés d'une façon magnifique, donc on mange déjà avec les yeux. C'est pareil si l'être peut visualiser et voir cette lumière qui pénêtre son être dans ses moindres recoins, à tous les niveaux, physique, psychique, mental, spirituel, eh bien c'est pareil, il mange avec les yeux, c'est beaucoup plus efficace, le résultat est beaucoup plus immédiat et rapide. C'est déjà bien de respirer, mais c'est bien en plus de visualiser, de voir, c'est plus efficace.
Peut-on vivre uniquement du Prâna.
Cela demande une ouverture totale, pas seulement au niveau de la conscience mais jusqu'au niveau de la cellule, à la vie, au courant de la vie, au flux de la vie. Une bonne façon de se préparer c'est de respirer tout simplement, en pleine conscience, régulièrement, en sachant intimement, jusqu'au fond de son être que la seule chose essentielle pour vivre, c'est le prâna et que ce prâna contient tout ce qui est nécessaire pour l'être humain. Et petit à petit arriver à se voir large dans son être cosmique et cesser d'avoir ce réflexe de nourrir le corps, de nourrir la cellule avec de la matière vivante mais qui au fond est de la matière inerte.
Ceux qui mangent de la viande, mangent de la viande morte, même le poisson et ceux qui mangent des végétaux c'est pareil, parce qu'il faut mâcher, il faut déchiqueter, il faut défaire afin que la substance de la plante puisse être reconstruite de façon à pouvoir correspondre au besoins du corps.
Donc dans tous les cas de figure, l'être humain se nourrit de matière morte, déchiquetée, déstructurée, parcce qu'il n'y a pas d'autre moyen pour nourrir ses cellules.
A partir du moment où l'être conçoit que sa vraie nouriture est dans le cosmos, dans l'air, tout autour de lui, il cesse de se nourrir d'une matière morte ou mourante dans sa bouche et de toutes façon qui doit mourrir dans son estomac afin de lui permettre sa survie. A partir du moment où l'être se nourrit du prâna, il est en dehors de ce circuit où quelque chose doit mourir pour qu'autre chose puisse vivre. Donc il est en dehors du circuit de la fin des choses, de la mort et de la renaissance, quelque part il entre dans la sphère de l'énergie éternelle, indiférenciée, sans fin sans début.
Se nourrir de prâna est un premier pas dans cette vision là.
Donc il est important d'y penser, de travailler son esprit dans le sens de créer ce besoin profond de cesser de se nourrir de quelque chose qui doit mourrir, qui est déjà mort.
Bien sur, il peut y avoir les vieilles habitudes, des frigales, le côté convivial, bien sur, alors cette transition peut être très lente, très douce, l'être peut garder certaines habitudes en société.
C'est surtout une question de concept, quand dans la conscience, la chose est totalement claire, totalement définie, il n'y a pas de problème pour sauter le pas. Il n'y a pas de transition douloureuse, de grand nettoyage, toutes ces sortes de choses. Ça peut être une transition toute en douceur où l'être au début intègre cette partie éternelle, infinie dans sa nature.
Donc pour commencer, il est important de commencer à comprendre ce qu'est la vraie nourriture de l'être. Quand on parle de nourriture, c'est pour vivre, n'est-ce pas ? c'est pour survivre, à ce moment là il faut se questionner sur ce qu'est la vraie vie. Alors ! quelle est la vraie vie pour l'être humain, quelle est sa destinée afin d'arriver à comprendre ce qui sera pour lui une vraie nourriture. Qu'est-ce qu'il faut nourrir, sa partie visible, ou un autre aspect de lui même. Un aspect éternel, infini, qui fait partie du grand flux de la vie, qui n'est lui-même que prâna.
À partir de ce moment là, l'être humain n'a plus besoin de déstructurer, de faire mourir quoi que ce soit pour pouvoir en bénéficier, à partir de ce moment là, le prâna représente la même chose que l'être, c'est une rencontre entre semblables. Le prâna est l'être ou l'être est le prâna. Il y a un échange, l'être se nourrit de prâna dans le sens d'accueillir ce qui est comme lui et le prâna traverse ou nourrit l'être parce qu'il n'y a rien qui les sépare. Le prâna que l'être respire n'a pas besoin de se défaire, de se déstructurer pour pouvoir nourrir si on peut dire, l'être.
C'est d'abord une question de concept, de vision, vision de ce qu'il faut nourrir dans l'être et cette vision de ce qu'est le prâna. C'est le courant de la vie qui est cette partie nourricière de l'air qui est tout autour. C'est comme dans le pain que vous mangez ou tout ce que vous mangez, tout n'est pas utile pour le corps, il y a des parties, on dit que telle chose contient ceci et cela qui est bon pour le corps et d'autres nourritures qui contiennent ceci et cela, ce n'est pas tout, qui est utile, pareillement le prâna est la partie dans l'air que vous respirez qui est la vie, qui est éternel.
Il y a une attitude profonde à avoir dans l'accueil de cette partie, si on peut dire, sacrée, dans l'air qui est autour. Et d'abord pour que ce sacré puisse être nourriture accueillie, il faut que l'être se mette dans le sacré de lui-même. Il faut que l'être soit conscient de sa part sacrée afin que ces deux se joignent et se nourrissent. Afin que le sacré qui est la vraie nourriture de l'être, le prâna dans l'air puisse bénéficier à l'être. Il faut que l'être soit dans le sacré de lui même qu'il a conçu afin de pouvoir bénéficier de la même chose dans l'air qui est autour, afin qu'il y ait un échange, qu'il y ait bénéfice mutuel, afin qu'il y ait union, comme on peut appeler ça, c'est un échange d'amour qui se fait.
C'est d'être réellement amoureux. Vivre d'amour et d'eau fraiche. C'est à peu près ça, ce n'est pas tout à fait faux comme expression.
Alors pour commencer, tout d'abord, entrer de plus en contact avec sa part sacrée et tout simplement en respirant, être conscient que c'est la part sacrée, éternelle dans l'air qui vous nourrit et de l'accueillir comme une rencontre d'amour.
Après, il vous a déjà été dit que dans un premier temps pour les gens gourmants, il y a le fait de se nourrir de mémoire, puisse qu'on sait que dans le cerveau le fait de penser à une chose, c'est comme si cette chose avait lieu. Donc pareillement pensez à certains aliments qui vous tiennent à coeur et vous vous rendrez compte que le fait d'y penser intensément et avec amour, puisque c'est quelque chose que vous aimez, eh bien, vos cellules vont réagir comme si vous les aviez mangé.
C'est tout une étape qui se fait naturellement à partir du moment où l'être n'a plus envie que quoi que ce soit meure ou soit obligé de se déstructurer ou se détruire pour pouvoir en bénéficier, pour que l'être puisse exister et vivre.
À partir de ce moment là cet échange se fait assez naturellement.
C'est une façon d'entrer réellement dans une relation d'amour avec le vivant.
Donc on arrive toujours à la même chose, vous vous dites comment faire pour se nourrir de prâna, eh bien, c'est comme pour n'importe quoi d'autre, apprenez à aimer, développez votre amour, amour de la vie, amour de vous, amour du nuage qui passe dans le ciel, du vent qui passe dans les arbres, l'amour de tout le vivant et vous y arriverez sans problème, parce que vous ne pourrez plus vous nourrir de quelque chose qui doit cessez d'exister pour que vous puissiez en bénéficier.
À un moment donné ce n'est plus possible et donc tout naturellement vous cesserez petit à petit de vous alimenter d'abord des gros repas, des choses lourdes, des choses grasses. Vous en êtes déjà là, les gros repas, ce n'est plus guère possible pour vous, et vous verrez que les quantités vont diminuer, vous mangerez de moins en moins. Il y a de plus en plus de choses que vous n'arriverez plus à digérer et ce n'est pas uniquement une question d'alliment mauvais ou indigestes, c'est que petit à petit, toute chose devient indigeste et ce n'est pas parce que vous avez un problème de digestion dans le sens physiologique du terme, mais c'est parce que dans vos concepts des choses, ça devient difficile de détruire pour survivre.
Donc ce n'est pas comme on pourrait penser des problèmes d'alimentation de ce monde, de manque de nourriture, de faim dans le monde qui vous amène à cette démarche là, c'est quelque chose d'intérieur. Comme toujours, ce ne sont pas les choses de l'extérieur qui déterminent l'être, ce sont les choses de l'intérieur. C'est à l'intérieur de vous-même qu'il y a quelque chose qui se passe et qui fait que vous êtes là aujourd'hui à vous poser cette question et que vous l'aviez déjà posée, parce que quelque part dans vos consciences vous avez envie de vivre et de survivre sur la terre autrement qu'en détruisant quoi que ce soit.
****************************
Une approche de la nourriture.
Dans un premier temps il est important de s'excuser auprès des cellules, auprès du corps car c'est quand même la pensée et les actes de l'être qui ont permis aux toxines de s'accumuler comme ça au coeur des cellules et qu'il y en ai de plus en plus et que même en connaissance de cause, l'être continue à consommer des choses dont il n'arrive pas à se passer tout en sachant que tout ça crée des toxines.
Donc, s'approcher de la cellule, du corps en demandant pardon de tout ce que l'humanité fait au coeur de la matière et qui la détruit. Avoir aussi ce regard d'amour sur soi-même du fait de son incapacité dans l'instant présent de cesser de consommer d'un instant à l'autre des choses qui accumulent des toxines en s'excusant de ne pas être encore à la hauteur de sa réelle capacité qui est, comme vous le savez déjà, de se nourir de pure lumière, de se nourrir d'amour cosmique tout en le sachant. Beaucoup de gens le savent aujourd'hui, de plus en plus le comprennent, il en a cependant très peu qui le pratique.
Le lien avec la matière et ses besoins, ses plaisirs, sont encore très forts et c'est ce qui fait tourner le monde. Parce que si l'être n'avait pas cet attachement, le monde sur votre dimension, ne tournerait pas de la façon dont il tourne. C'est à dire, il y a des profits, il y a des gens qui bénéficient des profits parce que justement l'humain a cet attachement à ses besoins, ses plaisirs terrestres et ça devient le leit motiv, le courant qui fait tourner le monde. Donc c'est normal, c'est très difficile de s'en extraire, parce que tout est fait pour et tout est comme ça.
Mais le fait de prendre conscience qu'il y a des toxines, regardez autour de vous il y a encore, malgré tout ce qui se dit, tout ce qui s'écrit officiellement, la majeur partie de l'humanité qui n'en a aucune conscience de cette pollution de la terre et encore moins de la pollution du corps, de la profondeur de cette pollution. Elle n'a absolument pas conscience du tout qu'il est possible de vivre autrement.
Donc vu de cette façon là vous pouvez comprendre déjà et avoir de la compassion pour l'humanité, pour la matière, pour vous-mêmes d'en être encore là à être impliqué dans ce circuit là, qu'on pourrait appeler pollution, tout en ayant conscience d'autre chose.
Donc, s'approcher de ses cellules, de la matière à travers cette vision large. De s'excuser et d'avoir en même temps de la gratitude d'être arrivé au stade où il est possible de commencer à comprendre et à voir tout ça et avoir le désir de s'extraire de ce système là. Donc avoir d'avantage encore de gratitude envers la vie, envers ce que vous voulez, le Divin en vous qui vous permet de développer en vous de plus en plus tous les jours le désir de sortir de ce circuit et d'aller vers une vie où la nourriture serait la lumière.
Alors que pouvez-vous faire d'autre que d'avoir cette attitude. Regardez la matière avec cette attitude, remerciez la matière d'être là et de se sacrifier en quelque sorte pour l'évolution de la conscience en acceptant d'être ainsi polluée, en acceptant à servir une étape de l'évolution.
Regardez la moindre forme, la moindre chose matérialisée avec ce regard là, de reconnaissance de son travail, le travail de cette matière polluée et aussi le travail de cette matière polluée en vous. Regardez donc avec beaucoup d'amour et de reconnaissance cette partie et remerciez la vie tous les jours autant de fois que vous voulez, de vous aider en ce moment à voir ceci, de vous aider à vous approcher de plus en plus , à vous ouvrir de plus en plus à cette autre relation, à cette autre nourriture par rapport à la vie. Donc remerciez d'avoir cette question, remerciez d'avoir envie de nettoyer , de purifier et remerciez cette force Divine de vous accompagner dans cette démarche. Restez ouverts à toute idée qui vous vient, à toute attitude qui survient en vous. Réjouissez vous chaque fois que vous ressentez qu'il s'est produit en vous une forme de libération par rapport à ce circuit là, de mort et de vie qui est le circuit de l'énergie tel qu'il se passe dans cette dimension. Le fait de manger ou d'être mangé en quelque sorte, tout ce qui vous a été expliqué d'avoir la nécessité encore de déchiqueter, de faire disparaître, tuer, de la matière, même que ce soit que des végétaux, c'est de la matière pour pouvoir survivre. Il est important à un moment donné que cette peur de mourrir s'il n'y a rien à croquer, même des choses légères, il est important que cette peur se dissolve dans la conscience d'amour, dans la conscience que tout est déjà pris en main depuis toujours, que la lumière qui se trasforme dans l'air que vous respirez et que l'air que vous respirez contient cette lumière et que c'est depuis toujours là et au fond ça vous suffit pour vivre.
Donc concrêtement s'il y a des paroles magiques ou des gestes magiques à dire ou à faire, je dirais qu'à partir du moment où on comprend le processus, une parole ou un geste magique devient un peu superflu, voire un peu ridicule. C'est l'attitude, c'est la vision globale qui permet à ce que ce processus qui est déjà en route chez vous, sinon vous ne seriez pas là à poser la question que vous posez, vous ne seriez pas là à entendre ce que vous entendez. Donc juste voir ce processus qui est en route et l'accompagner de plus en plus par votre gratitude d'en être là et la gratitude que la vie vous maintienne, vous pousse dans cette direction là. Gratitude ouvertement, amour envers la moindre forme de matière et demandez pardon à la matière tout en sachant que tout ça fait partie du circuit global.
C'est ça la prière avant de manger, c'est d'avoir la gratitude, c'est de reconnaître le sacrifice de sa forme que fait toute nourriture que vous ingérez et qui doit être déstructurée pour correspondre à votre structure interne. Toutes les choses liquides, l'eau n'en a pas besoin de ce travail là.
***************************************************************************************
se nourrir de Pâna en douceur
Q: Comment apprendre à se nourrir de Lumière progressivement, sans violence. Car rester une semaine sans boire, beaucoup n'y arrivent pas. C'est le processus préconisé par Jasmuheen et d'autres enseignants.
R: comme vous le savez bien, tout ce qui vit, vit de Lumière.
Rien n'existe en dehors de la Lumière.
La question est : comment vivre consciemment de Lumière, car de toutes façons, comme vous le savez, vous vivez de la part de Lumière dans tout ce que vous consommez. C'est cette part-là qui vous nourrit réellement, alors comment arriver à consommer ainsi la part de Lumière consciemment et sans crainte de manquer de quoi que ce soit. Comment y arriver effectivement, sans heurter les cellules, la psyché, sans créer des frustrations, des peurs, des sensations de manques ?
Comme toujours, les pionniers sont des gens solides, des durs, des forts, car ils ouvrent les voies. Les pionniers sont obligés d'avancer durement, d'avoir beaucoup de force, physique, morale, psychique et spirituelle car ce sont eux qui défrichent le chemin, qui ouvrent les portes.
Une fois ce travail de pionnier fait, il est beaucoup plus aisé pour les autres de faire le même chemin et il n'est plus nécessaire, d'ailleurs ça n'a jamais été, de cesser de prendre des liquides pendant ce processus.
Seulement, pour les pionniers il était important de marquer le coup, d'intervenir de façon forte au niveau de leur psyché, de leur âme, pour introduire cette nouvelle possibilité dans leur conscience. Mais maintenant, vous savez que tout ce qui se passe dans la conscience d'un être se répand et coexiste immédiatement partout. Donc tous ceux qui s'ouvrent à cette démarche aujourd'hui bénéficient de l'expérience des pionniers et ne sont plus obligés de se violenter de cette façon-là car la porte est ouverte, grande ouverte. Honorez les pionniers, ne les critiquez pas. Il faut comprendre que leur démarche plutôt violente était nécessaire et avait son rôle. Grace à eux vous pouvez aujourd'hui accéder à cette nourriture consciente de Lumière d'une façon beaucoup plus agréable, plus amicale, pour vos cellules, pour votre psyché et pour votre mental. L'âme, l'aspect spirituel de votre être, est totalement en accord avec cette démarche et n'a pas besoin d'être soutenu.
Ce qui est important c'est de commencer comme il vous a déjà été dit, par la démarche de conscientiser la nourriture-Lumière en toutes choses. Quand vous observez un fruit, des légumes, du pain, n'importe quelle nourriture, imaginez, car c'est à l'aide de l'imagination que les choses se font, imaginez la part de lumière. Voyez en quelques sortes la part de Lumière en toute nourriture et si vous avez du mal à visualiser vous pouvez imaginer d'écrire le mot lumière sur l'aliment. Juste pour commencer à créer mentalement le lien évident entre toute nourriture et la Lumière. Après ça devient tout à fait naturel. Par la suite vous n'aurez même plus besoin de faire cette démarche. Le fait que toute nourriture est de la Lumière, est construit de Lumière, vous semblera couler de source.
Ceci est une façon très douce d'y arriver. Une fois le lien entre nourriture et Lumière installé, vous pouvez observer toute nourriture qui vous intéresse et réellement inspirer la part de Lumière des aliments. Pour ceux qui ont cette possibilité il est bon de visualiser un lien, comme un chemin de lumière, entre l'aliment et vous. Vous pouvez le faire entre votre bouche si vous avez besoin, ou, si vous avez besoin, entre votre corps entier et l'aliment en question. Comme si vous pouviez voir ce chemin de Lumière vous unissant à l'aliment. Et vous aspirez ainsi, vous respirez à côté de toutes sortes d'aliments. Vous pouvez vous promener dans des magasins où il y a de bons aliments, au marché sur les étals de fruits et légumes, ça peut être la viande, le poisson, ce que vous voulez et vous absorbez la Lumière. Vous faites consciemment cet effort d'absorption de la Lumière quand vous pouvez à tout instant de la journée.
Après vous arriverez à ne plus avoir besoin d'être à côté de l'aliment et tout simplement visualiser, penser, un aliment et voir le lien de Lumière entre vous et cet aliment.
Ça c'est la deuxième étape. Et pendant tout ce temps-là vous consommez ce dont vous avez envie tout naturellement. Vous pouvez manger, vous pouvez boire et au moment de vous installer pour manger, prenez quelques moments, quelques minutes pour consommer, manger et boire la Lumière en visualisant ou en pensant, en ressentant, selon votre nature. Consommez la part de Lumière de tout ce qui s'offre à vous et bien sûr en remerciant d'être ainsi nourrit par la Lumière.
Et automatiquement, si vous pratiquez ainsi, vous verrez que vous mangerez moins d'aliments, vous aurez moins faim, moins besoin de manger. Quand vous mangez, même quand vous consommez réellement, continuez à maintenir la conscience de cette part de Lumière que vous absorbez.
Et sans faire un effort autre qu'un peu de concentration, eh bien, vous allez diminuer naturellement vos besoins alimentaires. Vous vous sentirez mieux, plus libre et léger avec moins de problèmes de digestion, si vous en aviez avant, tout en vous sentant totalement satisfait et rassasié.
Il est important qu'en conscience, qu'en pensée, vous ne vous refusiez quoi que ce soit. Bien au contraire, accueillez toute forme d'aliment, réellement accueillez leur part de Lumière. Faire l'effort, en conscience, d'absorber cette part de Lumière. Au début on a besoin de faire appel à l'imagination, ensuite le processus devient naturel.
De cette façon-là vous avancerez sur ce chemin-là sans frustration, sans privation, sans manque parce que vous avez droit à tout ce que vous voulez en prenant d'abord la part de Lumière de ces boissons, de ces aliments; même de votre verre de whisky, il n'y a pas de problème, comme toujours il y a une part de Lumière là-dedans. Alors vous prenez ce qui vous plaît et vous constaterez que vous n'aurez même parfois plus besoin de consommer l'aliment parce que vous vous sentez bien, rassasié, heureux et dans la gratitude de tout ce que la vie vous offre.
Tout ceci peut prendre des semaines, des mois, ça n'a aucune importance, que chacun suive son chemin. Pour les gens qui ont une grande habitude de méditation, de contrôle de leur pensée, de visualisations le chemin sera plus court. Il est important de veiller à ce que vous ayez réellement une sensation de satiété; il ne doit pas y avoir de forcing, aucune sorte de maîtrise de votre gourmandise. Permettez-vous toutes les gourmandises, mais consommez les d'abord que par la Lumière.
Le corps cherche naturellement à aller vers son confort. S'il trouve une satisfaction dans cette façon-là, votre envie de réellement mettre des aliments dans la bouche, de croquer, de déchirer, de déchiqueter, d'avaler diminuera et disparaîtra. Il ne sera plus nécessaire d'introduire des aliments matériellement dans votre corps.
Ensuite vous entamerez la dernière phase où effectivement vous allez tout simplement consommer tout ce que vous voulez, de la nourriture, des boissons, toujours uniquement en pensée, en prenant leur part de lumière où que vous soyez. Vous n'aurez plus besoin d'avoir l'aliment à côté de vous. Plus tard vous n'aurez même plus besoin d'y penser.
Tout naturellement vous allez petit à petit concevoir que la Lumière est simplement omniprésente. La part de la vie, de la force, du pain ou du miel, de tout ce que vous voulez, est omniprésente même si elle n'a pas une représentation physique. Vous ne penserez qu'à la Lumière.
Donc, vous allez quitter l'aspect, la forme, de l'aliment ou de la boisson en question, pour conserver que le lien avec la Lumière que vous absorbez.
À partir de ce moment-là, la porte est ouverte pour ne respirer que dans la lumière à chaque instant quand vous voulez. Ce qui ne vous empêche pas de temps en temps de prendre la part de Lumière d'un aliment particulier. Particulièrement si vous vous trouvez en compagnie de gens qui consomment, qui mangent. Rien ne vous empêche de vous asseoir parmi eux et en quelques sortes participer au repas en consommant la part de Lumière des aliments. Quant à la boisson, c'est pareil que pour les aliments. Si vous avez envie de cesser la boisson quelle qu'elle soit, toutes les eaux, tout ce qui est liquide, vous pouvez faire la même démarche que pour les aliments. Maintenant, il y a une part sociale, une part relationnelle, et le plus facile pour votre corps physique serait de maintenir la consommation réelle de liquides. Chacun choisit selon sa nature.
Il n'y a pas de limitation de temps, chacun fait selon son rythme. Ce qui est important c'est d'avancer sans frustration, dans la joie et la gratitude avec le sentiment de recevoir tout ce qui est nécéssaire. Il est très important qu'il n'y ait pas de combat contre des envies de quelque chose, il ne doit pas y avoir des interdictions. S'il y a frustration, elle crée des problèmes dans le corps qui vont consommer de l'énergie vitale ce qui va diminuer la force vitale de la personne en question; la rendre fatiguée, la mettre dans un état de manque de toute sortes de choses, la rendre malade.
Dès qu'il y a une frustration, vous observez l'aliment dont vous avez envie, vous prenez sa part de Lumière pendant un petit moment et après vous le consommez en sachant que vous consommez sa part de Lumière.
C'est très important qu'il n'y ai aucune frustration.
25/6/2012
*****************************************************************************************

vivre du Prâna
Le livre PDF a été retiré du site selon la volonté de Jacky Roux. Il sera édité d'ici quelques mois. La parution sera annoncée en avant première sur le site.
Jacky Roux